Ce matin
Il y a l’eau qui suinte par les pores des nuages
Il y a les oisillons qui se trompent de saison
Il y a les feuilles désespérément agrippées aux branches
Il y a le héron, les pieds dans l’eau froide du Crevon
Il y a l’odeur du bois brûlé dans les cheminées
Il y a l’adolescente qui dort