Top articles
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Cage
- Labass ? L’oiseau s’étire et baille Le jeune homme dont l’œil est brillant, la peau brune, Le beau corps de vingt ans qui devrait aller nu, Et qu’eût, le front cerclé de cuivre, sous la lune Adoré, dans la Perse un Génie inconnu, … Arthur Rimbaud Il...
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Œilleton
Conquête d’un univers entrevu depuis le hublot de l’avion. Engloutie dans ces yeux sombres. Cadeau. Tout devenait saisissable.
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Le temps des roses
Enfin! Le parfum des roses et non celui de la pratique du bouc émissaire
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Eve ma soeur Eve!
Planche extraite de l'album "Fauteuil en état de siège" de Paul Samanos Anabelle ou Charlotte, Madame Moutot ou Vicomtesse Héricard de Thury, fruits très typés, très parfumés, souples et flatteurs en bouche. Les mystères de la connaissance...
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Printemps
A la Bastille la clameur monte pour un « printemps des peuples ». Ils grimpent le long des rues de la kasbah. Alignement de potiches au gré du rayonnement solaire. Il lui dit « ne te fie pas au théâtre de la ville »
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Ocre cocon
Les bouquinistes en cité noient leur amertume dans la douceur des oranges que le paysan démuni cueille au-delà des murs. Il se murmure des soubresauts. Il lui apprend comment dire "bienvenue" en arabe
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Dyade
Chorégraphie au seuil de la médina Elle, la casaque printanière Sybille confiante des jours qui s’étirent Elle entre Lui, la désinvolture feinte Démiurge du froid et de l’obscurité Il sort
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Sur le Léthé
La brûlure nocturne des voiles gonflées de vanité Dépasse la nuit Le pêcheur jette ses filets au fond De toutes les solitudes
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Journal d'un corps*
* de Daniel Pennac De l’ombre pesante à l’impalpable écorché Ce corps Théâtre des facéties du temps Ce corps Où jubile le galbe des mots Ce corps Ne pense à rien et cherche sa pâture
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Capture
L’éclat des empreintes d‘un passage d’antan Cristaux enserrés dans l’ocre si rouge de la terre crue Estampille laiteuse Signature oubliée dans les flancs du M’goun
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Miniature
Le temps suspendu Les forteresses fissurées Désirs – failles en crue
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Divine fontaine
Dans la cour le jet d’eau qui jase (Baudelaire) Tasnîm , source d’eau paradisiaque . Les cigognes valsent entre les nuages Deux enfants errent parmi les zelliges
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Pluie
Filer la trame de la pluie au goutte-à-goutte sulfures de cristal – réceptacles d’infinis univers
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Soupir
Juste le temps d’une pellicule. Juste le temps de la séduction. Il n’en reste qu’un champ de regrets dressés sous une pluie battante de lumière. La fulgurance d’un rêve trop tôt pétrifié
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Issue d'un soir
J’ai décidé de n’opposer aucune résistance. Je suis en grève. Grève des conflits. Après tout c’est elle qui est partie. Quelqu’un dira que ce sont toujours les femmes qui partent. Elles sont folles. Elle est folle. C’est ça ! Elle est folle. Je me sens...
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Suave cascade
Lettres en gouttes Mots en flaque Le discours mouille celui qui ne prend aucune distance
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Bouches comblées
Comme au temps des miracles La corne d’abondance – Aubergine farcie – Enferme des goûts liés aux ocres De l’argile brûlante des corps Le risque terrorisait les boyaux L’envie craquelait le morose
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Ceci n'est pas une consigne
Ça serait cette nuit là Ça se passerait sous la tente berbère montée sur la terrasse Une femme attendrait
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La kasbah Ben Ali
Le mois de mai les mains dans la terre rouge Le mois de mai le nez dans les roses de Damas Le mois de mai au coeur de la Kasbah Ben Ali C'est le pied!
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Investiture
Dans l'Égypte antique, la cigogne était associée au Bâ, l'« âme », dont elle était le hiéroglyphe. Actuellement elle est toujours symbole de prospérité et petite cerise sur le gâteau, de piété filiale. Justement, c’est tout ce dont le pays a besoin Bon...
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Il suffit de passer le pont...
"C'est tout de suite l'aventure..."
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Cinéma
La première fois qu'ils l'avaient aperçu, c'était à la sortie du restaurant. Ils s'étaient offert une assiette d'huîtres dans une des cabanes de pêcheurs-restaurateurs qui longeaient le canal. Ici tout respirait la pêche aux huîtres.
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Sur le Léthé - 2
De sa nasse échevelée Des épisodes de vies anonymes Fusent comme des tubes de peinture Couleurs chassées des mémoires ingrates
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Oh! Suzanna
reflets sur une photo prise par Suzanne Lafont exposée au Carré d'Art - Nîmes Don't cry for me
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Flamant rose
Dessin de Brigitte Clarysse From pink flamingo to pink Floyd Parade nuptiale de la femme nomade Les vents portants soulèvent sa fidèle sauvagerie Rose comme l’eau de survie Elle migre et laisse flotter comme un parfum d’œillade